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dialoguonns

PROCES-DE GBAGBO, LA SCENE DU KENYA

3 Mars 2013 , Rédigé par dialoguonns

 

Le parquet de la CPI dirigée par la procureure, Madame BENSOUDA, dans sa stratégie de prouver la culpabilité de LAURENT GBAGBO, a produit une preuve qui vient d’être fausse. Il s’agit de la scène où nous voyons une personne qui brule sous l’effet de hautes flammes. L’accusation reconnait publiquement que cette scène ne s’est pas déroulée en CI, mais au KENYA. Quelle leçon faut-il tirer de ce montage ? En vérité cet argument de Madame la Procureure remet en cause certains faits attribués au régime précédent. Il s’agit du charnier de YOPOUGON et des morts d’ABOBO. Le charnier de YOPOUGON en son temps, d’autres sons de cloche avaient avancé que ces corps ont été ramassés pêle-mêle dans les rues d’Abidjan, pour être entassés derrière la Maca. Cet amas de corps photographié a fait le tour du monde et présenté comme un charnier par les opposants au régime des refondateurs. Y’avait-il vraiment un charnier à YOPOUGON ? Au  regard de la scène du KENYA qui a été produite comme des faits attribués aux jeunes patriotes, d’où est sorti l’article 125, nous pouvons douter que le charnier de YOPOUGON n’en est pas un. Tout est possible avec l’informatique. Nous venons de découvrir qu’on a menti au peuple de CI avec une image fausse à l’origine. A quoi a servi ce mensonge sachant qu’un jour on sera découvert ? Seuls les experts en montage de la scène du KENYA peuvent répondre à cette question. Les politiciens ivoiriens sont capables de tout pour noyer leur propre frère. Nous nous sommes laissé abuser par une machine de communication qui voulait à tout prix salir des personnes. La vérité finit par rattraper le mensonge. En deuxième position, la mort des 07 femmes d’ABOBO. Sans douter du décès de ces femmes, la scène du KENYA nous emmène encore à nous poser des questions. Car en ce moment là, certaines voix se sont élevées pour dire que le sang de ces femmes n’est que du BISSAP. Aujourd’hui, la défense affirme que c’est du sang de mouton. Que peut-on dire ? Si on nous a fait croire que la scène du KENYA découle des conséquences de l’application de l’article 125, alors la mort des 07 femmes d’ABOBO peut être remise en cause. Leur sang peut être qualifié de jus de fruit ou de liquide provenant d’un animal. Qui croire finalement ? Une chose est certaine chaque camp mène sa stratégie pour mentir, abuser des ivoiriens. Aujourd’hui au moins, un mensonge vient d’être découvert. On dit chez nous, dans un panier de tomates, quand une est pourrie, l’on considère que le contenu du panier est pourri. Un seul mensonge vient battre en brèche toutes les images qu’on nous présente comme preuve de la culpabilité de tel ou tel camp. Je comprends les raisons pour lesquelles BANNY a dit: « j’ai honte ». 

 

FRANCK LUSSE

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