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dialoguonns

AU CITOYEN BILLON JEAN-LOUIS EUGENE

27 Mars 2013 , Rédigé par dialoguonns

Je vais m’adresser à l’ivoirien, au jeune, à l’intellectuel, BILLON JEAN-LOUIS EUGENE. Qui a un cursus scolaire bien rempli. Je veux dire qu’au plan de la réflexion, de l’analyse, de la critique et de la capacité à tirer les conséquences de tout acte, Monsieur BILLON JEAN-LOUIS ne souffre d’aucun handicap. Les faits qui me poussent à m’adresser à mon cher frère sont d’une telle gravité que je ne pouvais me taire. L’acte que tu as posé ne reflète pas ton âge et le modèle que tu représentes. Tu étais une référence en matière de réussite sociale et politique pour de nombreux jeunes. Ces derniers croyaient tant en toi qu’ils ne pensaient pas que tu pouvais tomber aussi bas. Malheureusement, on ne peut cacher le soleil avec sa main. Chassez le naturel, il revient au galop. Doit-on se convaincre que tout ressortissant du Nord est obligé de se retrouver au RDR ? Je souhaite que tu nous expliques un jour ce que tu reproches au PDCI. Au point que tu te comportes comme Monsieur GNAMIEN KONAN de l’UPCI, ZAKPA KOMENAN du PDCI (ancien Ministre de BEDIE). En somme, on peut affirmer que certains hommes politiques sont entrés dans ce domaine par accident. Il n’y a que des politiques calculateurs au regard de leurs intérêts, de leurs affaires, leur région, leur clan. Ils ne tardent pas à abandonner leurs suiveurs pour embarquer sur un autre navire. Sous BEDIE, GBAGBO et même GUEI, tu avais la parole en verve. Dans la presse en général, tu donnais des cours de gestion de la chose publique aux Ministres, aux Députés, aux chefs d’Etat qui se sont succédés. En ta qualité de Président de la Chambre de Commerce, tes interventions, tes solution théoriques pour améliorer les conditions de vie des ivoiriens furent appréciées. Malheureusement, notre très cher Président de la Chambre de Commerce avait sa petite idée derrière la tête. En réalité, les coups de pied que tu donnais dans la fourmilière servaient à te faire remarquer pour accéder à un poste de Ministre. Tu n’as pas assez de coffre pour aller au bout de tes idées de tes ambitions. Car sous GBAGBO, on te présentait comme candidat aux élections présidentielles. Tu le faisais croire par tes propos et tes actes. Tu utilisais la subtilité pour présenter ses objectifs en matière politique. Finalement, tu t’est dégonflé. Tu as fait croire à un moment que tu étais militant sinon proche du PDCI en qualité de Maire de DABAKALA. En réalité, tu n’as jamais défendu les couleurs, de manière officielle, de ce parti. Te cachant toujours le droit de réserve que t’imposait (selon toi) le titre du président de la Chambre du Commerce, tu as toujours utilisé les relations de ton père avec les barons  du PDCI pour te faire une place dans la vie. Pourtant, tu as toujours détesté militants et responsables de ce parti. BILON tu n’es pas politique, tu es un homme d’affaires. Tu sèches ton habit où le soleil brille. Aujourd’hui, à l’épreuve de la gestion des affaires publiques au poste du Ministre du Commerce, tu détiens un bilan négatif. Maître des solutions théoriques pour atténuer les souffrances des ivoiriens sous les régimes précédents, tu es devenu muet, inefficace, incapable de réduire le prix de l’essence, du gaz, du riz, du savon, de l’électricité. Tu préfères laisser le coup de la vie prendre un ascenseur. A quoi ont servi toutes tes sorties comme donneur de leçon dans le passé ? Dans le coupé décalé, on dira que JEAN-LOUIS est un BOUCANTIER, UN FAROTEUR, UN FAISEUR DE  MALIN, UN TCHATHCEUR, UN DJAYEUR. En vérité tu n’es pas un boutiquier. JEAN-LOUIS BILLON, aujourd’hui les ivoiriens ont faim, ils vivent dans l’injustice, l’insécurité, la spoliation de leurs terres, leurs plantations, leurs maisons, leurs voitures et d’autres biens. Leurs femmes, leurs enfants, leurs parents sont violés, tués, massacrés par une bande de FRCI (Forces Réservées Pour les Crimes Impunis) analphabètes et de Dozos. La nationalité est distribuée au guichet automatique du Ministre de la Justice et de la Présidence sans carte magnétique. Que dis tu mon frère ? Tu mouilles devant la tâche. JEAN-LOUIS, tu es un théoricien. Laisse la politique aux politiciens. Contentes toi de manger ton blé et vis ta vie en cachette. Cesse de faire croire aux ivoiriens que tu peux leur apporter le bonheur. Sans conviction et sans courage (deux sentiments qui te composent) BILLON reste dans le cocon familial et tes salons douillets de la bourgeoise contemporaine. Ne viens pas nous embrouiller, nous les pauvres. Pour finir, BILLON, traduis mes sincères salutations à tes collaborateurs, à savoir Madame CAROLE TOUTOUKPO et Monsieur INNOCENT YOUTE s’ils sont encore avec toi au Ministère du Commerce.

 

FRANCK LUSSE

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