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dialoguonns

CESSEZ DE PROTEGER AMEDE OUEREMI, C’EST UN HORS LA LOI

28 Août 2012 , Rédigé par dialoguonns

 

AMADE OUEREMI, ce nom sonne comme la mort pour beaucoup de ressortissants de l’ouest de la Côte d’Ivoire rescapés des attaques et des tueries de DUEKOUE, TOULEPLEU et d’autres contrées de ce point cardinal.

JOEL N’GUESSAN porte parole du RDR, en tournée début juin en France a répondu à la question d’un compatriote sur la présence des chefs de guerre d’origine étrangère à l’ouest. Sa réponse a été claire: « Ces chefs de guerre sont là pour protéger leurs ressortissants.» Le Général SOUMAÏLA BAKAYOKO, invité des rédactions de fraternité matin du 30 juillet 2012, concernant toujours AMADE OUEREMI, a affirmé: « pour parler d’un milicien qui serait dans le mont péko, c’est le lieu de rappeler que hormis les militaires et agents de sécurité (policiers gendarmeries), personne n’a le droit de porter les armes. Encore moins faire usage….............Nous irons ratisser toute la région de DUEKOUE. Une  opération " le mont peko" sera lancée et nous rencontrerons le milicien dont vous parlez. Il faut qu’on arrête ces pratiques». La réponse du général sous entend qu’i ignore l’existence d’une bande d’armée dans le mont péko. Pour lui c’est à la faveur du ratissage du mont péko qu’ils rencontreront AMADE OUEREMI. Sinon pour l’heure pas question d’intimer un ordre à ce dernier pour dégager du parc du mont péko. En côte d’Ivoire, les ivoiriens savent qu’une bande armée composée d’individus d’origine étrangère, surtout du burkina-faso sévit depuis longtemps à cet endroit. Seuls nos gouvernants l’ignorent. Pourtant AMADE OUEREMI est soupçonné d’être l’auteur des crimes commis sur les civils à carrefour DUEKOUE et en plus d’autres exactions ailleurs dans la région de l’ouest. Et cela selon certaines organisations de défense de droit de l’homme. Il doit aussi être traité au même titre que tous ces pro-GBAGBO arrêtés et soupçonnés de crimes graves. Pourquoi veut-on cacher le soleil avec la main ? Des attitudes qui font croire que les autorités pratiquent une justice des vainqueurs. Même les personnes incriminées dans le rapport de la présidente PAULETTE BADJO ne sont pas inquiétées. Comment voulez-vous que le peuple ait confiance en notre justice et même en la justice internationale ? Les autorités gouvernementales sont elles mêmes à la base de l’inertie de la réconciliation. Une interview du capitaine OUATTARA KPOLO de l’OIPR, parue dans fraternité matin page 6 du 24/08/2012 vient nous situer sur la présence réelle d’ AMADE OUEREMI dans le mont Péko. En voici quelques extraits:

OUATTARA KPOLO: J’ai pris la voie qui mène au campement d’ AMADE OUEREMI. Je suis arrivé à un corridor ou des individus m’ont demandé ce que je venais faire en ce lieu.

Fraternité matin: Ces personnes étaient elles armées ?

OUATTARA KPOLO: Elles étaient en civil et ne portaient aucune arme. Elles étaient une douzaine. On m’a demandé si j’avais rendez-vous avec AMADE OUEREMI. Quand j’ai répondu par la négative, on m’a demande d’attendre. 15 minutes après, AMADE OUEREMI est arrivé. C’était le 25 avril. Il n’était pas content que je sois entré dans la forêt.

Fraternité matin: Qu’a t-il donné comme argument pour justifier son mécontentement ?

OUATTARA KPOLO: Il a demandé qui m’a autorisé à entrer dans le parc. Il m’a menacé en disant qu’il n’aime pas les eaux et forêts parce que c’est sa forêt. Il m’a même dit que je suis venu chercher des histoires, il est prêt. Il a proféré des menaces de mort à mon endroit.

Fraternité matin: Que vous t-il dit exactement ?

OUATTARA KPOLO: Il a dit qu’il allait nous tuer.

Fraternité matin:Combien de personnes ont fait cette mission ?

OUATTARA KPOLO: nous étions quatre. J’ai répondu à AMADE OUEREMI que j’avais mesuré le danger auquel je m’exposais. Mais je n’étais pas là pour créer des problèmes, il est devenu un peu froid. Je lui ai dit: « depuis 5 mois je n’arrive pas à vous rencontrer. Je suis le responsable du Mont et je suis venu vous annoncer qu’une mission d’évaluation viendra d’Abidjan dans une semaine pour visiter le parc. C’est dans votre intérêt et la nôtre. Cette mission est diligentée par l’Etat de Côte d’Ivoire. Si vous vous opposez, c’est comme si vous vous opposez à l’Etat de Côte d’Ivoire.

Fraternité matin:Quelle a été sa réaction ?

OUATTARA KPOLO: Il m’a dit qu’il a investi beaucoup d’argent dans le parc. Si la mission venait le lui arracher, il ne se laisserait pas faire. Il doit être dédommagé.

Fraternité matin:Qu’entend t-il par "investir de l’argent dans le parc " ?

OUATTARA KPOLO: Il a fait des plantations. Je lui ai répondu: «je suis un simple commis de l’Etat. Il faut montrer aux responsables de la mission vos investissements dans le parc. Seul l’Etat peut décider de votre sort. Si un jour le parc est déclassé, je serai affecté ailleurs.»

Fraternité matin:A-t-il autorisé la mission des experts ?

OUATTARA KPOLO: Il n’était pas question d’une autorisation. Mais juste de lui annoncer une mission qui s’impose à nous tous.

Fraternité matin:Cette mission a-t-elle eu lieu ?

OUATTARA KPOLO: Elle a effectivement eu lieu de Février à Mars.

Fraternité matin: Sans accroc ?

OUATTARA KPOLO: le 2ème jour de la mission, les hommes d’AMADE OUEREMI ont voulu faire de la résistance à la vue des agents en treillis dans le groupe. Ils s’en sont pris à un expert en oiseaux…………Il y avait tout de même des fausses notes.              

Fraternité matin:Lesquelles ?

OUATTARA KPOLO:Quand les sociologues sont venus, ils ont vu les chefs des villages voisins. Ils ont demandé à croiser les infiltrés. OUEREMI et ses éléments ont refusé. Vers la fin de la mission nous étions stressés……………….Dès que la mission est finie, il y a eu le communiqué du gouvernement qui demande aux infiltrés de sortir des aires protégées. AMADE OUEREMI et ses hommes ont cru que l’objet de la mission était de connaître leurs positions et de les signaler à Abidjan.                                 

Fraternité matin: Que dites vous aux populations riveraines qui se plaignent qu’on les empêche de travailler dans le parc, alors que AMADE OUEREMI y est en toute tranquillité ?

OUATTARA KPOLO:Elles ont raison. Ce parc est préservé depuis la période coloniale. Il a un rôle très important dans la région. Aujourd’hui on se rend compte que le fleuve SASSANDRA est en train de mourir. Une des causes de cette situation est la destruction du Mont Péko. Qui est un de ses réservoirs. Tous les cours d’eau qui partent du Mont Péko sont à secs. Dans les champs les populations déforment les lits des cours d’eau.       

Fraternité matin:Comment régler, selon vous, le cas d’AMADE OUEREMI ?

OUATTARA KPOLO: Nous nous référons à notre hiérarchie et au gouvernement. Le dossier est très sensible pour diverses raisons. 

Fraternité matin: Lesquelles ?

OUATTARA KPOLO: Ceux qui sont à l’intérieur du parc sont majoritairement des étrangers. En tant que gestionnaire du Mont Péko, il ne m’appartient pas de mener des actions qui peuvent entraîner des troubles dans la région………….le parc est devenu une poudrière. Chaque semaine, deux à trois cars de transport en commun, y déversent les clandestins. Augmentant ainsi leur population. Si l’on peut sur la base de deux convois par semaine, on se retrouve avec 600 personnes par mois. Au départ, les nouveaux venus étaient des manœuvres agricoles au service des anciens. Quand ils ont des moyens, après leurs contrats, ils achètent à leur tour des parts de forêt. Ils sont bien organisés sur place.

 

L’interview du capitaine OUATTARA KPOLO montre à quel point l’Etat laisse prospérer une situation intolérable et inimaginable à réaliser dans un pays étranger. Surtout au Burkina-Faso. A lire cette interview, on se rend compte qu’AMADE OUEREMI se présente comme le propriétaire du massif forestier du Mont Péko. Un massif qui appartient à l’Etat de Côte d’Ivoire. Il n’est pas la propriété d’un état étranger. C’est un bien des ivoiriens depuis l’ère coloniale. Avec qui qu’AMADE OUEREMI a-t-il acheté le parc du Mont Péko ? Seules les autorités peuvent nous répondre. Il menace de mort un agent au service de l’Etat de Côte d’Ivoire, dans l’exécution d’une mission. Il déteste donc les autorités ivoiriennes. Il a l’habitude de tuer toutes les personnes civiles inconnues pour lui qui entre dans le mont Péko sans son autorisation. Il s’oppose à l’Etat de Côte d’Ivoire. Il crée des plantations dans un patrimoine forestier qui appartient aux ivoiriens. Pendant ce temps on empêche des ivoiriens de travailler tranquillement. Il empêche une mission internationale d’améliorer le parc du mont péko. Il y a crée un village ou il est l’autorité suprême. Depuis le 30 juin 2012, délai de rigueur accordé aux infiltrés des aires protégées de déguerpir de ces lieux, le Gouvernement de Côte d’Ivoire est resté passif à l’égard de la bande armée d’AMADE OUEREMI. "On est ou là ?" AMADE OUEREMI est en train de détruire tranquillement la flore et la faune d’un patrimoine important depuis FELIX HOUPHOUET BOIGNY. Les agents des Eaux et Forêts sont incapables de réagir car AMADE OUEREMI est protégé par des personnes. Le Mont Péko héberge des étrangers venus en Côte d’Ivoire clandestinement. Ils s’approprient librement les forêts du Mont Péko sans inquiétude. Donc DJEDJE MADY avait raison. Dans le dernier communiqué signé par le Secrétaire Général du PDCI, il a pointé du doigt les convois qui étaient organisés pour déverser des personnes étrangères dans les forêts de l’Ouest. Le Capitaine OUATTARA KPOLO le confirme dans son interview. Le Premier Ministre AHOUSSOU JEANNOT qui s’était répandu dans la presse concernant ce communiqué qu’il a trouvé maladroit, est aujourd’hui face à la vérité issue des révélations du capitaine OUATTARA KPOLO responsable du Mont Péko. On ne peut jamais cacher longtemps la vérité. AMADE OUEREMI vend des parcelles de forêt du Mont Péko à ses compatriotes Burkinabés, étrangers pour son compte personnel. Sinon à qui versent ces manœuvres agricoles le prix de ces parcelles achetées ? A moins que AMADE OUEREMI les leur donne gratuitement. Tous les ivoiriens qui ont nié les faits, les gestes et la présence d’AMADE OUEREMI dans le Mont Péko doivent aujourd’hui avoir honte. Il faut chasser AMADE OUEREMI, sa bande d’armée et les habitants de son campement au cœur du Mont Péko, de ce patrimoine forestier. Car cette milice est dangereuse pour la paix en Côte d’Ivoire. c’est une urgence et même une priorité pour le Gouvernement. A moins qu’on veuille faire prospérer l’impunité, l’illégalité, le non respect des textes, des décisions, des arrêtés, des décrets qui régulent ce pays.                                       

 

FRANCK LUSSE

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SORO DONNE UN COURS SUR LA RESPONSABILITE AUX IVOIRIENS

24 Août 2012 , Rédigé par dialoguonns

 

 

 

Sur son profil facebook, SORO écrit ceci: « c’est un devoir pour tout citoyen d’œuvrer pour la paix et la sécurité. C’est encore plus pour un président d’Institution. C’est ça la responsabilité. La responsabilité commande que nous soyons tous mobilisés pour assurer la sécurité des citoyens. Je le suis et je le serai d’avantage…… la démocratie fait partie désormais de notre quotidien. Nous ne pouvons marcher à reculons.…… Pour moi le devoir ne se marchande pas. La responsabilité ne se négocie pas…. » A lire ce message de l’ex-chef rebelle devenu aujourd’hui Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, par la magie de la candidature unique (même aux législatives à FERKE, il était candidat unique encore par extraordinaire), on se demande de quelle responsabilité parle SORO ? Pour nous la responsabilité englobe celle découlant du domaine juridique, politique et dans la hiérarchie sociale. Si la responsabilité de SORO en sa qualité de citoyen ivoirien et plus de Président de l’Assemblée Nationale est d’accomplir le devoir dont il parle, en prenant des décisions au moment qu’il faut sans attendre qu’on ne lui demande, la responsabilité aussi pour tout citoyen est d’assumer ses actes et ses conséquences. Autant SORO doit jouer son rôle de protecteur des Institutions et des citoyen de ce pays, à travers une sécurité bien assurée, il doit assumer aussi en sa qualité d’ex-chef rebelle et d’ancien Ministre de la Défense, les exactions commises par ses soldats en 2002 d’abord et ensuite pendant la crise postélectorale. A savoir les 60 gendarmes et leurs enfants de BOUAKE abattus, les morts du conteneur de KORHOGO et les danseuses d’ADJANOU. Pour ne citer que ces exemples. Des pro-GBAGBO soupçonnés comme criminels sont tous pour la plus part incarcérés dans les différentes prisons de la Côte d’Ivoire. Par contre, les soldats de SORO, épinglés par les rapports des Organisations Internationales de Défense des Droits de l’Homme et la Commission d’Enquête sur les Evénements de la Crise Postélectorale en Côte d’Ivoire, sont toujours en liberté. D’ailleurs ils sont promus à des postes clés et aux grades supérieurs dans la grande muette de Côte d’Ivoire. SORO doit aussi assumer sa responsabilité dans les exactions de la crise postélectorale (au moins 500 exactions commises par les FRCI et 200 par les DOZOS). C’est ça aussi la responsabilité. Rien ne sert à donner des cours théoriques sur la responsabilité, sans pourtant assumer l’autre volet à savoir le coté juridique (au plan pénal et civil). La responsabilité ne doit seulement se résumer à pointer du doigt une face ni un côté de la chose. Il faut d’abord ôter la poutre qui empêche de voir avant de demander à autrui d’enlever l’objet qui est sur ses yeux. On ne le dira pas assez SORO ne doit pas s’engouffrer dans ce débat sans avoir pris la pleine mesure et le contour du thème. Les armes et la violence ne développeront pas la côte d’Ivoire. Seuls le dialogue, la Justice et la paix, armes secrètes de FELIX HOUPHOUET BOIGNY, peuvent transformer la cote d’Ivoire en un pays émergeant à l’orée de 2020. Le reste à proscrire.

 

FRANCK LUSSE

 

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ASSAILLANTS MPCI, MPIGO, MJP ET ASSAILLANTS LPM, QUI EST LE VRAI ASSAILLANT DANS CE PAYS ?

24 Août 2012 , Rédigé par dialoguonns

 

Le problème est tellement sérieux qu’on y trouve de quoi à rire, dans le drame que vivent les ivoiriens. Deux partis politiques apparus sur la scène sont à la base depuis 90 des souffrances de nos compatriotes. Le premier, le FPI a été crée pour faire barrage au long règne de FELIX HOUPHOUET BOIGNY. Le deuxième est sorti des cuisses du PDCI pour chasser HENRI KONAN BEDIE du pouvoir. D’ailleurs, au moment de l’application de l’article 11, après la mort de FELIX HOUPHOUET BOIGNY, l’ancien premier Ministre ALASSANE DRAMANE OUATTARA et le défunt président du Conseil Economique et Social, Monsieur PHILIPPE GREGOIRE YACE se seraient opposés. Pourtant la Constitution était sans équivoque en cas de décès du Président de la République. N’eut été LAURENT DONA FOLOGO et d’autres cadres du pays, la Côte d’Ivoire connaissait ses premières impasses politiques à partir de 93. Le FPI et le RDR sont les deux formations politiques qui par violence interposée se battent pour le pouvoir. Une véritable guerre avec des armes lourdes et des soutiens de toute part. Les deux frères ennemis tuent, violent et pillent par le fait de leurs partisans, au nom d’une démocratie mortelle. En 2000, le FPI parvint au pouvoir. Le RDR ne reconnaît ni la victoire du FPI, ni le Président LAURENT GBAGBO. Il affirme que GBAGBO a été élu de manière calamiteuse. Le RDR a boycotté toutes les élections organisées par les refondateurs. Pour le RDR, il faut reprendre l’élection Présidentielle. La Côte d’Ivoire connaît alors ces lots de morts à travers des charniers et ses disparus. Le point culminant fut atteint le 19 septembre 2002, avec une rébellion dirigée par SORO GUILLAUME qui coupa le pays en deux. Le corollaire de cette action se traduit en de nombreuses pertes en vie humaine, des déplacés de guerre, des réfugiés en Côte d’Ivoire. Le pays connaît ses premières assistances humanitaires. En 2010, l’élection présidentielle organisée voit la victoire d’ALASSANE DRAMANE OUATTARA selon la CEI et l’ONUCI. Le FPI, à son tour, conteste la victoire de son adversaire. GBAGBO s’accroche au pouvoir et réclame aussi la victoire. La suite, on la connaît. Aujourd’hui le FPI ne reconnaît pas OUATTARA comme Président et boycotte l’élection législative. Il est sur la voie de le faire pour les consultations électorales prochaines. Toutes les pontes du pouvoir FPI sont soit en exil avec leurs militants et partisans militaires, soit en prison. GBAGBO se retrouve à la CPI. Le bilan de cette guerre FPI-RDR se chiffre à plus de 3.000 morts. Des crimes commis par les partisans de chaque camp sous la conduite de leurs leaders respectifs. Depuis un bon bout de temps, les partisans de LAURENT GBAGBO, à l’image de SORO GUILLAUME et les FAFN le 19 septembre 2002, attaquent les villes et villages du pays. Ils veulent aussi installer leur rébellion ou pousser les ivoiriens sur la route de l’exil. Le cycle de la violence suivi de son lot de morts continue. L’ironie de ce tableau sombre de la Côte d’Ivoire, peint par ces deux partis et leurs responsables et partisans, se trouve dans les appellations des deux frères ennemis. Lorsque LAURENT GBAGBO était au pouvoir, SORO et le MPCI, MPIGO, MJP qui attaquaient à coup d’arme le pays, étaient considérés comme des assaillants. Ils étaient traités comme les ennemis de la nation. Aujourd’hui le RDR au pouvoir traite les partisans de LAURENT GBAGBO qui attaquent aussi à coup d’arme le pouvoir OUATTARA, comme des assaillants. On se demande bien qui est le véritable assaillant dans ce pays ? Cette situation fait penser à un voleur qu’on poursuit et sur qui la foule crie au voleur. Ce dernier à son tour pour brouiller les pistes crie voleur. On ne sait plus qui est le véritable voleur ? En vérité, assaillants MPCI, MPIGO, MJP et assaillants LPM sont tous des frères ennemis assaillants. Ce sont eux les véritables bourreaux des ivoiriens au nom d’une soit disante démocratie et d’un amour pour la Côte d’Ivoire. Pourtant ils portent tous atteinte à l’intégrité physique des ivoiriens. Un amour criminel. Tous des assaillants.

 

FRANCK LUSSE

 

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DECES DE DICKO TOKE, LE MALHEUR PLANE

24 Août 2012 , Rédigé par dialoguonns

 

 

Beaucoup de compatriotes ont certes condamné le comportement des caïmans du lac de YAMOUSSOUKRO. Cependant, ils ignorent tout du mystère de ces lieux. Pour la gouverne de nos fidèles lecteurs, le palais de feu FELIX HOUPHOUET BOIGNY à YAMOUSSOUKRO est bâti sur le site de l’ancien village. D’ailleurs, il se raconte que la chambre personnelle du bélier de YAMOUSSOUKRO a été construite en engloutissant la maison de ses parents. En réalité, le lac n’en est pas un. C’est une rivière du nom de "AKOUNDÊ KAMMI" qui coule depuis de longues années. Elle a pris l’allure d’un lac par la volonté de FELIX HOUPHOUET BOIGNY. Expert en design, il a bâti YAMOUSSOUKRO à l’image d’une ville aux lacs. Les caïmans, selon certaines informations seraient dans cette rivière depuis belle lurette. Une rivière adorée par les autorités coutumières et les autochtones. entre YAMOUSSOKRO et cette rivière, il y a un pacte de protection et de bienfaiteur. Nombreux sont les hommes politiques qui ont voulu percer le mystère de ce pacte rivière-caïmans et FELIX HOUPHOUET BOIGNY. Malheureusement toutes les personnes qui ont tenté de livrer le secret de ce pacte (s’ils en savaient quelque chose) sont passées de vie à trépas. Sous le règne de LAURENT GBAGBO, il y a eu des exemples. FELIX HOUPHOUET BOIGNY de son vivant avait juré ne jamais verser une goûte de sang humain sur la terre de côte d’Ivoire. Un engagement qu’il respecta jusqu’à son départ pour l’au-delà. Les hommes politiques qui se réclament de lui, ont oublié qu’il n’a pas juré au hasard. Il l’a fait forcement sur cette rivière qui était un élément important dans sa vie. Il l’a fait aussi pour ses successeurs. Malheureusement, depuis 99 ces prétendus amoureux du peuple ivoirien ont cru que c’est par la violence, les armes, le sang humain qu’ils peuvent vaille que vaille parvenir au pouvoir ou conserver leur pouvoir. La suite on la connaît. Les réalités sont là et tangibles. Ceux qui n’ont pas respecté ce pacte ont connu des fortunes diverses. D’autres actuellement subissent les conséquences du non respect de ce pacte. Ces nouveaux politicards croient durs comme fer que verser le sang humain leur donne le pouvoir de diriger ou de gouverner la Côte d’Ivoire. Ils n’ont jamais prêté une attention particulière aux comportements et attitudes des responsables du PDCI. Qui à leur tour n’ont jamais voulu se souiller les mains à travers des charniers, des exactions, des tueries qui sont l’apanage des nouveaux hommes politiques. Ils pensent pouvoir inventer une nouvelle Côte d’Ivoire avec leur amour pour le sang et les morts en cascade. Dieu seul sait ce qui les attend dans l’au-delà. Que signifié alors la mort tragique de DICKO TOKE ? Le gardien des caïmans a été trimbalé au fond du lac par le plus gros et ancien appelé communément "comandant". C’est ce saurien qui n’apparaît lorsque FELIX HOUPHOUET BOIGNY est présent sur les bords du lac. Il vit au milieu du lac maintenant. Pour les initiés tout cela a une signification. Le commun des mortels ne dispose pas du troisième œil. Il ne peut ni sentir, ni entendre ou voir les choses de la même manière. Une chose est sûre la mort du vieux DICKO TOKE est un mauvais signe. Un malheur plane, si nous ne prenons pas garde. Sa mort peut être aussi interprété comme la violation du pacte ou l’expression d’une colère des protecteurs de YAMOUSSOUKRO et plus loin de FELIX HOUPHOUET BOIGNY. Attention à la Côte d’Ivoire. Il faut parer au plus pressé pour vaincre le signe indien, de par nos comportements et des sacrifices des autorités coutumières de YAMOUSSOUKRO. FELIX HOUPHOUET BOIGNY nous regarde.

 

FRANCK LUSSE

 

 

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FORUM SOCIAL, AHOUSSOU JEANNOT LE THEORICIEN

20 Août 2012 , Rédigé par dialoguonns

 Quel est l’objectif du forum social ? Nombreux sont les ivoiriens qui s’interrogent sur cette énième rencontre de réflexion et de proposition pour atténuer les souffrances des différentes couches sociales. Monsieur AHOUSSOU JEANNOT KOUADIO n’est-il pas au parfum des différents problèmes que rencontrent les chômeurs, les travailleurs, les paysans, les ménagères, les personnes âgées de ce pays ? Pour parler comme le premier Ministre lui-même, les autorités gouvernementales doivent sortir des promesses politiques hypocrites. Qui tendent à retarder la résolution des problèmes des ivoiriens. Lorsque le premier Ministre dit: « que toutes les questions soient abordées sans faux fuyant. Il s’agit notamment des questions de salaires, d’accessoires de salaires, de profil de carrière, de la reforme du statuts général de la fonction publique, des conditions sociales des travailleurs, de la collaboration entre administration et des syndicats.» Et parlant de défit à relever le PM ajoute: « une école à recentrer sur les valeurs du mérite et l’effort.» Voilà un sujet qui nous intéresse tant. En écoutant Monsieur JEANNOT AHOUSSOU KOUADIO, nous nous rendons compte que notre très cher Premier Ministre est dans la théorie. Car concernant les revendications des salariés ou fonctionnaires de Côte d’Ivoire, les syndicats ont déposé depuis longtemps leur mémorandum sur la table du gouvernement. Monsieur CHARLES KOFFI DIBY Ministre de l’Economie et des Finances est à son poste depuis longtemps et sous deux chefs d’état. Il a servi LAURENT GBAGBO et aujourd’hui travaille avec OUATTARA. L’Administration étant une continuité, M. CHARLES KOFFI DIBY est bien placé pour instruire le Premier Ministre CHARLES KOFFI DIBY sur les besoins urgents et nécessaires des ivoiriens en général. Il sait beaucoup de choses. Il faut cesser de faire souffrir les ivoiriens en déplaçant les problèmes dans le temps. Ce n’est pas de cette manière que les 2.000 solutions contenues dans le projet de société "ADO SOLUTION" seront appliquées. Il faut arrêter tous les baratins. Concernant maintenant le défi de l’école, ce n’est pas sous OUATTARA qu’on pourra recadrer l’école. Il a été premier Ministre en 1990. Les valeurs de mérite et d’effort ne concernent pas nos politiques actuels. Les jeunes de Côte d’Ivoire n’ont pas de repère dans cette société actuelle. Quel mérite ont des personnes qui ont utilisé des armes et la violence pour occuper des postes dans ce pays ? Quel effort ont-il déployé ? Est-on un modèle, lorsque qu’on n’a pas de Background et on est bombardé à un poste au sommet de l’Etat ? Voilà les raisons pour lesquelles les élèves, les étudiants et les jeunes chômeurs sont devenus des brouteurs, des braqueurs, des escrocs. Tout le monde a choisi la voie de la facilité. Si pour être Ministre, Député, DG on peut passer par les armes ou un militantisme aigu, pourquoi chercher à user ses fesses à l’école ? Pour recentrer l’école, il faut que nous ayons des repères et des références dans les différents domaines précis de la société ivoirienne. Sous HOUPHOUET la référence et les repères on en avait. On peut citer par exemple TIDIANE TIAM, GUY ALAIN GAUZE et au plan international, BABAKAR N’DIAYE ancien Président de BAD. Ce sont des références pour la jeunesse. En Côte d’Ivoire, les références que nous avons actuellement, sont spécialisés dans le maniement des armes et en général n’ont pas achevé leurs études. Monsieur le Premier Ministre doit revenir sur terre pour se consacrer de manière pratique à abréger la souffrance du peuple qui a faim. FRANCK LUSSE

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LE GRAND COMMANDEMENT MILITAIRE EST-IL COMPOSE SEULEMENT DE NORDISTES ?

20 Août 2012 , Rédigé par dialoguonns

Selon le service de communication de l’Assemblée Nationale, le Président de cette institution Monsieur SORO GUILLAUME a reçu les responsables des grands commandements militaires de ce pays. D’abord le chef de l’Etat Major, Général des Force Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), le Général SOUMAILA BAKAYOKO, le contre amiral DJAKARIDJA KONATE de la Marine Nationale, le Colonel- Major KONE ADAMA du GATL, le Colonel GAOUSSOU SOUMAHORO, le Commandant COULIBALY AMADOU de la marine, les commandants chefs de bataillon OUSMANE COULIBALY dit BEN-LADEN, GAOUSSOU KONE dit JAH-GAHO, DRAMANE TRAORE et MESSEMBA, sans oublier CHERIF OUSMANE de la garde républicaine et le commandant de bataillon de sécurisation de l’ouest LOSSENI FOFANA alias LOSS, reçus tous deux avant les premiers cités. Une remarque est frappante. Tous ces hauts gradés de l’armée sont des ressortissants du Nord. Le reste des Officiers appartenant au grand commandement militaire de Côte d’Ivoire, non ressortissant du Nord, n’est-il pas concerné par la défense de la patrie ? En ces moments difficiles pour la Côte d’Ivoire où la psychose gagne toute la population, n’était-il pas opportun de recevoir et écouter tous les gradés sans distinction et exclusion ? Si FELIX HOUPHOUET BOIGNY fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, d’ethnie BAOULE avait eu l’idée de colorer le commandement militaire à sa région natale, pendant son règne, ZEZE BAROUAN, THOMAS D’ACQUIN, ROBERT GUEI, le Général COULIBALY Pilote d’OUPHOUET, le Général PALENFO, le Général OUASSENAN KONE ne seraient pas dans la haute sphère du commandement militaire de Côte d’Ivoire. Tant d’exemples pour illustrer la situation que nous présent le pouvoir. Si les gouvernements de FELIX HOUPHOUET BOIGNY étaient réservés seulement à une seule ethnie, AMADOU THIAM, ABDOULAYE SAWADOGO, DICO GARBA, JEAN-JACQUES BECHIO, ABDOULAYE KONE, GUIDIBO, ETIENNE AHIN, GRAH CLAIRE, NICOLAS KOUANDI ANGBA, EDJAMPAN AMOINKON TIEMELE, YAYA OUATTARA, SERI GNOLEBA ne seraient pas Ministres de Côte d’Ivoire. Et d’ailleurs Monsieur ALASSANE DRAMANE OUATTARA ne serait jamais premier Ministre de Côte d’Ivoire. ADO, se disant disciple d’HOUPHOUET BOIGNY a donné une autre coloration différente de celle de son maître au grand commandement militaire. Selon MAMADOU COULIBALY, ex-Président de l’Assemblée Nationale, Président du parti politique lider, 49.000 ex-FDS, par manque de confiance en ces militaires formés et payés par l’Etat de Côte d’Ivoire, depuis HOUPHOUET BOIGNY jusqu'à LAURENT GBAGBO, se tournent les pousses à ne rien faire. Selon toujours MAMADOU COULIBALY, le pouvoir en place préfère faire confiance aux 3.000 soldats FAFN pour sa protection. Si nous voulons réussir le pari d’avoir une Côte d’Ivoire réconciliée, unie, fraternelle et solidaire, il faut faire semblant d’écouter d’autres hauts gradés, actifs sur le terrain. Il ne faut donner l’impression que les autres ne méritent pas la confiance du pays. La Côte d’Ivoire ne peut se construire ainsi, les uns d’un coté et les autres sont des figurants. Nous ne voulons pas d’un autre conflit. Alors il faut appeler tous les fils pour bouter l’ennemi hors du territoire. FELIX HOUPHOUET BOIGNY a bâti une Côte d’Ivoire sur le rassemblement de tous ces fils et filles à tous les niveaux. Si le grand commandement militaire se présente ainsi, alors pour éviter les frustrations, il faut le corriger. Car la vie de la Côte d’Ivoire ne concerne pas seulement une catégorie de personne. FRANCK LUSSE
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CACOPHONIE AU SOMMET DE L’ETAT

20 Août 2012 , Rédigé par dialoguonns

Une certaine cacophonie commence à gagner le pouvoir en place, au niveau des attributions des membres de chaque institution. Depuis un bout de temps, le premier Ministre et le Ministre de l’Intérieur ainsi que le Président de l’Assemblée Nationale se font entendre partout, sur le même sujet et à même temps. Les différentes attaques qui frappent le pays ont poussé ces trois personnalités à s’attribuer des fonctions et des rôles qui ne sont pas les leurs. En voici les preuves. a- Monsieur SORO GUILLAUME, Président de l’Assemblée Nationale, Président de la République, Ministre de la Défense A la faveur des violences répétées dans le pays, Monsieur SORO GUILLAUME a reçu en audience Monsieur HAMED BAKAYOKO, Ministre de l’Intérieur, le Ministre de affaires présidentielles KARIM OUATTARA accompagné des Commandants CHERIF OUSMANE et LOSSENI et après le grand commandement militaire de Côte d’Ivoire. Ces audiences, pour certains paraissent normales. Ainsi donc à sa casquette du chef de parlement, il ajoute en absence du chef de l’Etat les attributions de président de la République et de Ministre de la Défense. Ce que ne dit pas l’article 53 de la Constitution. Si ces audiences ne se sont pas faites dans la discrétion, cela signifie que les rôles qu’il s’attribue sont autorisés par notre loi fondamentale. Sinon pour plus d’efficacité, la discrétion devrait entourer ces rencontres de Ministre et de militaires convoquées par le Président de l’Assemblée nationale. En réalité Monsieur SORO GUILLAUME peut se permettre de poser ces actes, parce que la loi ne lui interdit pas ou ne l’autorise pas de manière formelle à entendre un membre de l’exécutif ou des soldats bien choisis. A moins que SORO ne veuille appliquer l’article 40. Et pourtant le détenteur exclusif du pouvoir exécutif n’est qu’en voyage. b- Monsieur HAMED BAKAYOKO Ministre de l’Intérieur, Ministre de la Défense, Procureur de la République. Les arrestations, la garde à vue prolongée de certains citoyens sous l’ordre du Ministre de l’Intérieur, en dehors de toute procédure du Parquet, décriée par la presse locale ont ajouté aux attributions dudit Ministre, une autre qui est celle du Procureur de la République. Pourtant le pouvoir exécutif ne peut, sans que la loi ne lui autorise, se mêler des affaires du pouvoir judiciaire. Les violences de la semaine passée ont fait croire que le Ministre de l’Intérieur a maintenant à charge celui de la défense. Tant ces déclarations dans la presse le présentent comme tel. c- AHOUSSOU JEANNOT KOUADIO, Premier Ministre, Président de la CDVR Le premier Ministre actuel, au delà de ses attributions que lui confère la constitution, a aussi ajouté une corde à son arc. Il est devenu, après toutes ses nombreuses charges, un réconciliateur en chef. Recevant les dirigeants des différentes chapelles politiques de l’opposition et d’autres acteurs de la vie en Côte d’Ivoire, AHOUSSOU JEANNOT KOUADIO marche sur les plates-bandes de la CDVR. Réconcilier les ivoiriens, n’est ce pas le rôle de la CDVR à travers aussi les acteurs politiques ? Le Premier Ministre n’est-il pas dans un cas de double emploi ? Les réalités sont palpables. A observer de près, un méli-mélo a atteint nos gouvernants. Une seule personnalité peut exercer aujourd’hui le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire. Dans quelle république sommes nous ? Dans un Etat comme la France qui est la référence à tous, la population ne verrait pas d’un bon œil que le Président de l’Assemblée Nationale convoque le grand commandement militaire ou le Ministre de l’Intérieur garde à vue dans des locaux autres que ceux disposés pour une procédure judiciaire, des citoyens. Il faut recadrer les choses pour que les ivoiriens sachent, qui fait quoi. A moins qu’une partie des détenteurs des différents pouvoir de ce pays ne se fassent plus confiance. Exerçant du coup des fonctions non attribuées. Une situation anticonstitutionnelle se créée. FRANCK LUSSE
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FRANCHEMENT, LE POUVOIR PATAUGE

12 Août 2012 , Rédigé par dialoguonns

 

 

Après la justification du coup d’état de 99 par un commandant FRCI, suite aux raisons livrées par SORO GUILLAUME pour justifier la Rébellion, les événements de ces derniers temps semblent respectés les lois divines qui stipulent: « qui tue par l’épée périt par l’épée ». un adage ivoirien nous dit aussi: « celui qui crache la haut doit s’attendre à recevoir des gouttes sur le nez ». Autant ces deux évènements ont eu des impacts négatifs sur les précédents régimes, aujourd’hui les frustrés d’hier trouvent l’occasion d’empêcher le régime actuel de gouverner. Et cela par des attaques a n’en point  finir. Il n’y a pas un mois où des hommes armés ne viennent s’en prendre, dans ce pays au symbole du pouvoir. A telle enseigne qu’au lieu de se consacrer à réaliser les promesses électorales, nos autorités actuelles passent le clair du temps à gérer des problèmes qui naissent au fur et à mesure que les s’égrènent. " ADO SOLUTION " n’est-il pas devenu "ADO PROBLEME" ? En vérité, les signaux en Côte d’Ivoire sont au rouge. Les conditions de vie des ivoiriens se détériorent. La cherté de la vie est devenue un cauchemar  quotidien. L’école connaît toujours d’énormes difficultés. Les Universités publiques sensées être les seules voies de réussite des pauvres, voient leur coup prendre de l’ascenseur. La justice n’est pas aussi au mieux de sa forme. Certains privilégiés sont protégés pourtant soupçonnés de crimes en tout genre et d’autres croupissent dans les prisons. Les scandales financiers naissent à mesure que les passations de marché se font sans appels d’offres. Les violations des droits de l’homme sont confirmées par les résultats de la Commission d’enquête des événements de la crise poste électorale. Certaines enquêtes sont sans résultat. Les nominations se font selon la règle du rattrapage. L’insécurité est la plaie la plus profonde qui caractérise ce régime. La réconciliation, devant faire baisser le mercure en Côte d’Ivoire, est au point mort. De ce fait, la Côte d’Ivoire est profondément divisée. Peut-il avoir la paix dans un pays ou 46% de la population est farouchement opposée aux gouvernants en place  avec les va-t-en guerres de toute part ?. Ajouter à cela, 80% des militants des partis alliés au pouvoir en place se sentent frustrés et payés en monnaie de singe. Les discours des autorités sont rejetés du revers  de la main par cette coalition d’opposants. Rien ne donne espoir au peuple. Seul le découragement, le stress, la peur et l’anxiété animent nos compatriotes. Le volet social des ivoiriens est remis aux calendes grecques au profit de réalisations d’infrastructures. Pourtant l’ivoirien a faim. Il ne travaille plus. Il faut se poser la question à l’état actuel des choses, que veut le peuple ? En principe à boire et à manger. Pour réaliser ces vœux, le pouvoir d’achat des habitants de ce pays doit prendre un envol. Dans le cas contraire toutes ces réalisations n’auront aucun sens pour eux. Le pouvoir actuel se trouve entre l’enclume des promesses électorales à réaliser et le marteau des difficultés des ivoiriens. La grogne gagne du terrain sournoisement. Les syndicats affûtent leurs armes pour entrer en grève après le point d’achèvement du PPTE. Pendant les violences et leur lot de morts continuent d’affliger la population. La guerre est terminée il faut penser à la paix. Mais les réalités sont toutes autre chose. Il faut faire quelque chose pour satisfaire la population. La solution est à ce prix.    

 

FRANCK    LUSSE

 

 

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attaque de yop abengourou agboville akouedo pourquoi le silence du peuple?

12 Août 2012 , Rédigé par dialoguonns

 

 

Une semaine après, les différents attaques de YOPOUGON, ABENGOUROU, AGBOVILLE et AKOUEDO, un constat se dégage. Le silence des ivoiriens. Jusque là aucun ivoirien du bas peuple, ni des leaders politiques ou d’association de société civile n’est monté au créneau pour condamner ces actes de violences. S’il n’ y en a eu, ces réactions ne sont pas nombreuses. Elles sont passées inaperçues. Comme si ces attaques faisaient l’affaire d’une catégorie d’ivoiriens. Pourquoi alors ce lourd silence ? A la vérité, les ivoiriens désapprouvent ces violences du fait des morts d’elles engendrent. Ils n’ont pas envie d’être encore des exilés dans leur propre pays ou à l’extérieur. Les ivoiriens en majorité pensent que le régime actuel est à un certain degré, responsable de cette avalanche d’attaque. De la mauvaise gestion du désarmement, la circulation constante d’arme de guerre et des décisions gouvernementales qui ne font pas l’unanimité dans le pays, fendillent peu à peu le mur du pouvoir exécutif. Donnant ainsi la facilité à l’araignée de s’y introduire. Beaucoup de facteurs dans la gestion du peuple ne plaisent pas. La souveraineté appartient au peuple. Par conséquent, il faut lui accorder un minimum d’attention. Pour l’heure, les conflits qui ont lieu ne concernent que les militaires. Il ne se sent pas mêlé. Donc il n’a pas de réaction. Ce mutisme des composantes du peuple peut être interprété aussi de différente manière. Accord, désaccord, peur et stress peuvent se trouver dans ce silence. Une chose est palpable personne n’a réagi. Il faut que le pouvoir en place tire les conséquences de cette attitude passive. Ce n’est pas le one man show du Ministre de l’Intérieur qui peut changer quelque chose. Le constat est là et têtu. Sans enquête déjà, nous connaissons les auteurs de ces attaques. Pourtant les enquêtes sur les violences du camp des réfugiés de DUEKOUE, celles de SINFRA, d’ARRAH, de BONON, de FACOBLY, de VAVOUA, d’AYAME etc…attendent leurs résultats respectifs. Malheureusement, la Côte d’Ivoire est le seul pays au monde où des enquêtes sont promises et les résultats n’ont jamais été connus. Pourquoi croire à la sincérité d’un régime qui accumule les enquêtes, sans même avoir le réflexe de s’imaginer que le peuple attend de savoir la vérité. Une crise de confiance peut naître  de ce fait entre le pouvoir et le peuple. Les populations préfèrent donc ne pas réagir aux violences entre militaires. 70% des ivoiriens sont déçus du régime actuel. Tant d’espoir placé en ce pouvoir qui n’arrive pas à satisfaire les vœux des ivoiriens. Seuls 30% lui accordent le carton de confiance. Difficiles les réalités du pouvoir.

 

FRANCK    LUSSE

 

 

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SORO EST MAL PLACE POUR CETTE LEçON

12 Août 2012 , Rédigé par dialoguonns

Suite aux attaques du commando invisible à Abengourou, Agboville, Yopougon et du camp militaire d’Akouédo, SORO GUILLAUME en visite le week-end précèdent ses actes de violence, dans le village de LIKPI LASSIE (S/P de Grand-Lahou), s’est exprimé sur la question en ces termes: « ce n’est pas en bandant les muscles qu’on va construire la Côte d’Ivoire. Mais c’est en bandant l’intelligence dans l’humilité. Si on veut la paix dans ce pays, chacun de nous doit demander pardon aux ivoiriens parce que nous avons tous menti aux ivoiriens qu’on emmené les peuples à s’entredéchirer. On ne peut faire comme si on a été propre et honnête.» Nous nous posons la question de savoir si M. SORO s’exprime en qualité de Président de l’Assemblée Nationale ou ex-chef rebelle. Regrette t-il aujourd’hui son combat par les armes ? Qui a bandé ses muscles sous le régime de BEDIE ? Si mes souvenirs sont exacts, SORO et la FESCI ont mené la vie dure au régime de N’ZUEBA. Qui a bandé ses muscles le 19 septembre 2002 en Côte d’Ivoire ? Si mes souvenirs sont encore exacts, le MPCI, le MPIGO et le MJP sous la conduite de M. SORO a empêché M. GBAGBO de gouverner en divisant le pays en deux, par une rébellion aux objectifs non avoués. Aujourd’hui M. SORO ne peut reprocher aux autres de bander les muscles sous son pouvoir. Un adage de chez nous dit: « quand tu craches la haut tu dois t’attendre à recevoir des gouttes sur le nez.» Un proverbe chrétien dit: « tout ce paie ici bas.» Lorsque le secrétaire de la FESCI d’alors et le chef des Forces Nouvelles bandaient les muscles dans le passé, ont-ils pensé à la construction de la Côte d’Ivoire ? L’introduction des armes à feu dans la politique ivoirienne donne aujourd’hui les résultats qui nous frappent au visage. Pour l’heure, M. SORO n’est pas la personne indiquée pour poser la question aux autres: « ou est votre slogan de l’époque "asseyons nous et discutons " ? »  Non le Président de l’Assemblée ne peut demander aux autres ivoiriens ce que lui-même a refusé quand il était secrétaire général des forces nouvelles. Dans le temps ce slogan était considéré comme une idée ridicule. Le Professeur DJEDJE MADY s’est agenouillé au stade de BOUAKE. On l’a traité de tous les noms. La seule voie pour les irréductibles, c’était de se faire entendre vaille que vaille par les armes. Le PDCI, artisan de la paix, maître du dialogue sous bédié a appelé le secrétaire de la FESCI à la discussion. Cependant l’objectif de certains, c’était la chute de BEDIE. Ils sont restés de marbre, à la requête de l’ex-parti au pouvoir. Ils doivent savoir qu’on ne peut pas faire à son semblable ce que nous détestons. A la vérité, ce n’est pas M. SORO qui doit donner ce genre de conseil aux ivoiriens. Loin de nous d’encourager les compatriotes à rester éloignés de la réconciliation et du dialogue. Cependant s’il y a des personnalités du pouvoir qui peuvent appeler au dialogue, elles ne doivent pas être marquées par les événements malheureux qu’a connus la Côte d’Ivoire depuis plus de 10 ans. M. SORO sait que la paix et le dialogue n’ont pas été son credo en 2002. C’est lu le Président de l’Assemblée Nationale qui a dit sur RFI le 08 juillet 2012: « quand les rouages et les mécanismes de l’état ne permettent pas aux citoyens de s’exprimer par les canaux réglementaires, la révolte devient de droit.» Il fait de cette pensée de VICTOR HUGO, dans le pays de FELIX HOUPHOUET BOIGNY, un principe: « face à la dictature, la révolte est de droit.» M. SORO KIGBAFORI aujourd’hui au pouvoir, reconnaît les bienfaits et le bien fondé de la paix et du dialogue. Pourtant le génie politique de premier ordre, Fondateur de la Côte d’Ivoire Moderne, nous a tous enseigné les vertus de ses grandes valeurs morales. Pas besoin forcement d’être au pouvoir pour comprendre. Nous devons tous nous atelier à réaliser les vœux du père fondateur. Mieux cela vaudra pour nous. Si M. SORO reconnaît qu’aucun politique n’est propre et honnête dans ce pays, alors une Côte d’Ivoire nouvelle arrive. N’oublions pas que le grand fossé entre la théorie et la pratique demeure toujours. Cependant, la réconciliation doit être prioritaire pour éviter d’autres malheurs aux ivoiriens.

 

FRANCK    LUSSE

                                                                                            

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