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dialoguonns

Tout sur la mafia à la Dorex

23 Septembre 2014 , Rédigé par dialoguonns

La direction de l’Orientation et des examens placée sous la tutelle du ministère de l’enseignement supérieur est-elle devenue une boite à magouille, fraude, falsification de données chiffrées, de listes fictives au détriment des parents d’élèves, étudiants et l’Etat ?

Les résultats du BTS 2014 ont attiré l’attention de tous les Ivoiriens sur cette structure. Etudiants et professeurs ont osé dévoiler les mic-mac qui s’y sont enracinés depuis des lustres. La boîte de pandore est donc ouverte.

De quoi s’agit-il ?

La Dorex, structure chargée d’organiser l’exam du BTS, et d’accueillir les nouveaux bacheliers est l’interlocutrice principale entre l’Etat, les grandes écoles et les universités privées. Elle n’est plus une structure à mission régalienne. C’est une boite à fraude. D’abord comment s’achète le BTS par le biais du personnel de la Dorex et les grandes écoles. Sachez chers lecteurs que dans chaque établissement, il ya un collecteur, celui qui est chargé à la fin de l’année de prendre minimum 200.000frs avec tout étudiant (vaurien, paresseux corrompus) qui veut obtenir son diplôme par la petite porte. Les étudiantes des grandes écoles seraient les plus nombreuses. Certaines aussi passeraient en classe supérieure par le biais de la ‘’Promotion Canapé’ ’. L’argent récolté par grande école, qui atteint souvent des millions et des millions est injecté dans les circuits des organisateurs des examens du BTS. Chaque palier a sa part du gâteau jusqu’au haut sommet. Pendant les délibérations, les membres du jury, mouillés jusqu’au cou, jouent pleinement leur rôle, qui consiste à faire inscrire sur la liste des admissibles les étudiants ayant versé la somme demandée. Un scandale monstre ! La complicité à la Dorex est criarde. La loi du silence est de mise dans le circuit. Selon le prof et l’étudiant interrogé, un pilier de la fraude habiterait la Riviera 2. Au regard des dires de certains collaborateurs des fondateurs des grandes écoles, on peut être en classe de 3eme, on peut obtenir son BTS moyennant paiement. Tout comme on peut faire l’école buissonnière et être déclaré admissible. Je comprends les raisons des entreprises à refuser l’embauche des étudiants titulaires du BTS depuis au moins 10 ans. Certaines grandes écoles célèbres, sont partie prenantes dans cette mafia à distribution du BTS. Le taux de chômage des titulaires du diplôme des grandes écoles se justifie. Le droit de cuissage a aussi sa place dans le méli mélo. Si l’organisation de ce diplôme connait de nombreux cas de fraude, ce ne sont pas ceux organisés par les grandes écoles qui seront crédibles. Chaque grande école veut avoir un score élevé. Tous les moyens sont nécessaires pour atteindre ce but. Une publicité sur fond de tricherie. La morale, on s’en moque. Etudiant bien formé, on en a cure. La fraude se constate aussi dans l’orientation des élèves bacheliers. Chaque fondateur est obligé de débourser au minimum 20 000FCFA pour avoir u étudiant affecté dans son école. Si vous voulez avoir 1000 étudiants, vous versez 20 000 000 FCFA à la Dorex. Interrogez les fondateurs, ils vous en diront plus. Souvent, la mauvaise foi des dealers les pousse à orienter un étudiant dans plusieurs écoles. Cela ressemble à la vente d’un lot à plusieurs propriétaires. Là aussi c’est la cacophonie financière. L’argent circule à flot. Concernant les prises en charge données par l’Etat on les vend aux parents. Et l’Etat paye la note. Des personnes ont décidé de se sucrer sur le dos du contribuable. Des listes fictives sont présentées à l’Etat comme étudiant affecté. L’Etat paie la facture et le partage se fait entre la Dorex et les responsables des grandes écoles. L’Etat perd toujours. Même les personnes appelées à auditer ces listes sont dans le coup. Le dernier point, c’est l’agrément nécessaire pour ouvrir une grande école. Là aussi avant l’arrivée du ministre Gnanmien à la tête de ce département, pour obtenir la signature de ce sésame le demandeur est obligé de débourser 3 à 4 million de francs. La gangrène est à la dorex. Si le ministre Gnamien Konan veut garder sa crédibilité, il faut qu’il secoue le cocotier de la dorex, car la cosa nostra y a la peau dure. La pieuvre étend ses tentacules jusqu’à ses pieds.

Goli Kouassi Carlos

MR GNAMIEN KONAN DOIT SECOUER LE COCOTIER DE LA DOREX

MR GNAMIEN KONAN DOIT SECOUER LE COCOTIER DE LA DOREX

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